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  Anatole FRANCE (1844-1924),
fils d’un libraire, bibliophile du quai Malaquais à Paris Anatole François Thibaut grandit dans la boutique paternelle où il satisfait avec passion son goût immodéré pour la lecture et où il acquiert une impressionnante culture sur la révolution, l’occultisme et la latinité, dont il est aisé de saisir l’importance dans son œuvre. Il doit beaucoup à la boutique de son père car il s'est inspiré de son enseigne " Aux armes de France " pour prendre un pseudonyme : Anatole France.

Poète de l'école parnassienne, il collabora au Journal des Débats, au Journal officiel, au Temps, etc. ; il a écrit des études biographiques et de critique littéraire et publié divers romans : Le Crime de Sylvestre Bonnard, couronné par l'Académie, Les Désirs de Jean Servien, Thaïs, Le Lys rouge, La rôtisserie de la Reine Pédauque, etc. Anatole France a pris parti dans les luttes politiques qui ont divisé la France à la fin du XIXe et au commencement du XXe siècles ; il a publié des articles dans les journaux et prononcé des discours à l'occasion de ces événements, notamment à l'enterrement d’Émile Zola et à l'inauguration de la statue d'Ernest Renan à Tréguier.
Il a été élu à l'Académie française le 23 janvier 1896 en remplacement de Ferdinand de Lesseps.
Anatole France est un "classique", bien moins progressiste en matière littéraire qu'en politique. Mais ce Prix Nobel de Littérature (1921) dispose, on le sait, d'un rare sens de la formule (cf. le célèbre "On croit mourir pour la patrie et on meurt pour des industriels") et d'un jugement éclairé d'humaniste.
D'après le site de l'Académie Française.

 

 


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