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Albert Mockel (1866 – 1945),
poète et critique littéraire, écrivain belge. Militant wallon engagé, il défend, dès la fin du XIXème siècle la Wallonie au travers d’écrits politiques. Pendant ses études universitaires, il est directeur d'un mince organe polygraphié, L'élan littéraire qu'il rachète au cercle d'étudiants liégeois qui en est propriétaire. Mockel change le titre de la revue littéraire et lance La Wallonie, revue symboliste destinée à tous ceux qui ont à coeur l'avènement

littéraire de notre patrie et surtout de notre Wallonie aimée. [...] intensément originale et artiste, elle vaut que ses enfants la chantent, l'exaltent, la glorifient [...] Evénement rare : un poète de 20 ans invente le nom de son pays...
La revue durera 6 ans (de 1886 à 1892) et accueillera les grands noms de la poésie de la fin du siècle, tant belges (Maeterlinck, Séverin) que français (Mallarmé, Moréas, Verlaine).
Il s'installe rapidement à Paris où il devient correspondant du Mercure de France et fréquente les Mardis de Mallarmé. Théoricien du symbolisme, il est aussi un ardent artisan du vers-libre.
Il publie Les contes pour les enfants d’hier en 1908. C’est à la complicité des grandes personnes qui ont le " don d’enfance " qu’il fait appel en se décidant à publier "ces petites pages dont certaines sont plus vieilles que mère gran’. Si tu ne me blâmes point dès la deuxième ligne, tu es de ses personnes-là. "

 


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