< retour

  Aurélien Scholl (1833 – 1902),
publia, dès l'âge de quinze ans, dans L'Echo rochelais, des feuilletons en vers et à tendances socialistes. À Paris, il collabora au Corsaire qui fut supprimé en 1852, puis à diverses feuilles, souvent éphémères (L'Eclair, Paris, Mousquetaire...). Il entra à L'Artiste de Houssaye ; à L'Illustration ; au Figaro où il rédigea, pendant quatre ans, une satire hebdomadaire des ridicules de l'époque (" Les coulisses ") ; à L'Evénement ; au Voltaire, dont il fut le rédacteur en chef de 1878 à 1879; à L'Echo de Paris etc.

Il fonda aussi plusieurs journaux : Le Satan (1854) et La Silhouette, Le Jockey, Le Club (1864), Le Camarade (1867), Le Lorgnon (1869), sans oublier, en 1863, le plus connu, qu'il créa pour faire concurrence au Figaro qu'il venait de quitter, Le Nain jaune, dans lequel il écrivit des articles sous le nom de Balthazar.
Scholl faisait partie du Tout-Paris; son mariage avec la fille d'un riche brasseur de Londres, en 1866, fit beaucoup parler de lui. Son ironie cinglante, et ses articles agressifs lui firent de nombreux ennemis ; il dut se battre plusieurs fois en duel. Il écrivit beaucoup d'œuvres : des pièces de théâtre (L'Amant de sa femme, en un acte, 1891), des romans (Les Amours de cinq minutes, 1875-1876, L'Amour d'une morte, 1897), etc.

 

 


Contes merveilleux, Contes de fées et Contes populaires : Accueil